DOMAINES D'INTERVENTION D'AS2R

La réforme des retraites et les mouvements de contestation qui en ont émergés ont démontré la nécessité de rendre le travail plus soutenable, c’est-à-dire, qu’il favorise la santé au travail comme les apprentissages, et sans compromettre les besoins des générations.

Cette réforme a repoussé l’âge du départ à la retraite pour maintenir l’équilibre. Le risque avec le report de la moyenne d’âge est que cette population active sera demain plus sujette à l’usure professionnelle, au développement de maladies professionnelles et/ou à des arrêts-maladie pour tenir cette longévité. D’autre part, les mouvements de contestation ont révélé une crise importante du travail : sa pénibilité, le risque d’épuisement professionnel et l’apparition de troubles de la santé mentale au travail.  

En 2024, on observe une légère baisse de la sinistralité et des arrêts-maladie dans le secteur du privé. L’absentéisme pour maladie représente 94% des arrêts de travail. Malgré la stabilité des accidents de travail et les maladies professionnelles (AT/MP), ils restent significatifs en raison de la durée plus longue des arrêts (cf. Baromètre 2024 de WTW). Les risques psychosociaux (RPS) constituent près d’un tiers des arrêts longs, soulignant l’importance croissante de la santé mentale en entreprise (cf. Observatoire de la prévoyance).

Comme première étape pour s'engager dans une démarche de prévention de la santé et de la sécurité au travail.

L’acte de prévention vise à limiter, éviter, voire supprimer les risques professionnels, c’est-à-dire les risques pouvant porter atteinte à la santé (mentale et physique) et à la sécurité des salarié-es. Son but est donc à terme de supprimer l’apparition des accidents du travail (AT) et des maladies professionnelles (MP).

La démarche de prévention se fait en deux temps : l’évaluation des risques et la mise en place de mesures efficaces, cohérentes et durables de prévention.

L’évaluation des risques professionnels est donc à considérer comme la première marche d’une politique de santé et de sécurité au travail. 

Comme seconde étape pour se professionnaliser et comprendre les enjeux de la santé mentale au travail. 

L'expression RPS regroupe généralement : 

Quelle que soit la personnalité ou l’histoire des individus, toutes et tous peuvent être exposés un jour aux risques psychosociaux (RPS) et en souffrir.

Les RPS sont à prendre en compte au même titre que les autres risques professionnels. Ils sont intégrés au DUERP comme un risque pour la santé physique et mentale des salarié-es.

Ils se trouvent à la jonction de l’individu et de sa situation de travail, et peuvent être induits par l’activité elle-même ou générés par l’organisation du travail et les relations de travail.

Comme cette ultime étape qui permet d'inscrire sa démarche qualité sous l'angle de la santé au travail. 

Selon l’ANACT, la QVCT peut être définie comme « les actions qui permettent de concilier à la fois l'amélioration des conditions de travail des salariés et les performances liées à l'entreprise ».

Entrer dans cette démarche relève avant tout d’une politique RH volontariste et qui se veut inclusive. Elle permet de créer des mécanismes de consultation et des espaces de dialogue sur le contenu du travail et son organisation. Vous améliorez ainsi les process de travail à tous les niveaux de votre entreprise :